tu mourras à 20ansSoudan, province d’Aljazira, de nos jours.

Peu après la naissance de Muzamil, lors du rituel soufi le derviche s'évanouit et le chef religieux prédit que l'enfant mourra donc à 20 ans. Le père de Muzamil ne peut supporter le poids de cette malédiction et quitte le foyer. Sakina, la mère, élève seule l'enfant, affrontant le regard plein de commisération de l'entourage.    Par ailleurs, Suleiman, un marginal qui projette des films dans sa maison en buvant et en vivant hors des codes, veut élargir l'horizon du jeune homme. Le héros va entendre une autre philosophie où la vie n’est pas dictée par des royaumes invisibles, où personne ne vous indique le chemin. Muzamil grandit et ses 20 ans approchent…

Ce film interroge la relation entre la foi et le destin. "Il montre comment une forte croyance peut affecter la vie des gens, et la façon dont cette foi peut être instrumentalisée politiquement" (Amjad Abu Alala). Il défie la pensée conformiste de toute une société. Son travail vise à encourager les Soudanais à se prendre en main. "Mon film est une incitation à être libre… Rien ni personne ne peut vous dire : voici ton destin, il est écrit quelque part" nous dit le réalisateur.

D’une justesse implacable et d’une extrême sensibilité « Tu mourras à vingt ans » a redonné vie au cinéma soudanais.

Elodie, bibliothèque départementale

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