"Comment vit-on l'apparition, chez un proche, d'un comportement inquiétant ?" : voilà ce que tente d'éclairer la collection "Pas de panique, c'est la vie ! ", chez Oskar éditeur.
Chaque ouvrage est structuré de la même manière. Cela débute par un récit à la première personne, journal ou correspondance d'une petite soeur, d'un grand frère ou d'une fille qui raconte ses difficultés et ses interrogations face à la maladie du proche. Christine Deroin, avec beaucoup de sensibilité, emploie les mots justes pour décrire l'incompréhension, les doutes et les angoisses qui surviennent, tout en montrant que ces épreuves ne sont pas insurmontables. La vie ne s'arrête pas pour autant et on a le droit d'être heureux malgré tout.
Puis suivent les explications d'un spécialiste, accessibles, qui permettent de déculpabiliser. Enfin, une liste d'associations et de sites web ressources complètent le tout.
Une collection intelligente et éclairée, fléchée pour les adolescents mais qui peut être conseillée même aux adultes. Et partagée avec les plus jeunes.
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Trois docs en vedette
Mon frère n'est plus connecté dans sa tête : la schizophrénie / Christine Deroin - Oskar éditeur, 2015
Julie, 16 ans, confie à son journal intime son malaise et ses angoisses face au comportement dépressif de Jules, son frère aîné et adoré diagnostiqué schizophrène et qui, depuis deux ans, refuse de sortir de sa chambre et de parler.
Mon frère a une tornade dans la tête : l'hyperactivité / Christine Deroin - Oskar éditeur, 2015
Lucas, 13 ans, confie au pédopsychiatre ses difficultés à faire face à l'hyperactivité de son frère. Il ne comprend pas ses attitudes agressives, voire violentes, et le compare à un mélange d'homme préhistorique et d'extraterrestre.
Mon père fait des montagnes russes dans la tête : la bipolarité / Christine Deroin, Angélique Excoffier - Oskar éditeur, 2015
Victoire, 14 ans, écrit à sa tante ses joies et ses peines du quotidien mais elle lui raconte surtout les changements d'humeur et de comportement de son père, la dépression qui s'installe et la tristesse qui règne désormais à la maison. En réalité, il souffre de bipolarité.
Sandra, Bibliothèque départementale