Sachant sa fin toute proche, le père d’Aldobrando confie son jeune fils à un vieux mage. Celui-ci doit le protéger, l’éduquer jusqu’à qu’il soit apte à parcourir le monde. Quelques années plus tard, grièvement blessé à l’œil, notre sorcier envoie Aldobrando quérir en urgence une plante miracle : l’herbe du loup. Mais pour cela notre jeune héros devra affronter le vaste monde. Commence alors un grand récit picaresque.
Merveilleux exercice de style des auteurs qui empruntent à Don Quichotte de Cervantes, au Fabliaux du moyen-âge, à la chanson de geste et au conte. Gipi a su donner une vraie psychologie à ses personnages, une densité dans le récit et Critone nous transporte par ses couleurs somptueuses.
Cette bande dessinée est un ovni que l’on lit d’une traite.
Patrick, Bibliothèque départementale