Lire la Peste d’Albert Camus durant cette période de pandémie mondiale qui soulève tant de polémiques est une distraction tout à fait passionnante. Inutile de présenter Albert Camus, ni la Peste.
J’ai particulièrement aimé faire le parallèle entre ce qui se passe depuis mars 2020 et cette période de peste à Oran où les autorités avaient également été obligées de gérer la population pour éviter la propagation de l’épidémie. Ce livre m’a beaucoup aidé à relativiser mon mécontentement actuel, il est devenu en quelque sorte thérapeutique. Un vrai délice !
« Est-on plus homme lorsqu’on est prêt à se dévouer pour sauver son espèce, ou lorsqu’on pense en premier à soi et à ses proches ? Un tel événement peut-il nous grandir, ou simplement exposer les pires travers de l’humain ? Camus rappelle qu’on est finalement homme par le simple fait de réagir, d’attendre, d’aimer ou de souffrir. « Chacun la porte en soi, la peste, parce que personne, non, personne au monde n’en est indemne… » Albert Camus
Marie-Josée, bibliothèque départementale