Il ne fait pas partie de la rentrée littéraire, mais il faut parler de ce livre… une claque littéraire qui laisse une marque dans le cœur, un livre refermé larme à l’œil, mélancolie et tristesse… Et pourtant quelle joie d’accompagner Hugo, dit Bohem, Freddy, La Fouine, Le Chinois et tous les autres !
Que dire d’autre de ce roman qui nous parle de copains, d’amitié, de moto, de MC (Moto-Club de bikers), d’alcool, de rencontres en tous genres, et puis de bagarres, de drogues, de paysages, bref, « le road-movie d’une génération », comme le signale le bandeau… oui, sujet très commun, mais il y a un plus… l’écriture est fluide, les mots simples et justes, des émotions, des frissons, une sensibilité qui déborde à chaque page et une vulgarité certaine.
On se laisse captiver par ce sujet si souvent traité, on est surpris aussi de l’attachement qu’on donne à ces « mauvais garçons », à leur vies de dépravés et à leur violence ! Mais on les aime, car ils rêvent juste de liberté !
Véronique, Bibliothèque Roger Frison-Roche, La Salle les Alpes
Nous rêvions juste de liberté / Henri Lœvenbruck - Éditions Flammarion, 2015